Été 1811

Avant de s’engager dans les intrigues qui se noueront lors de cet été 1811, il est bon de rappeler cette vérité universellement reconnue qu’un célibataire pourvu d’une belle fortune doit avoir envie de se marier. Jamais cette vérité, si chère à Jane Austen, ne sera aussi évidente que dans cette quatrième saison qui, cette fois-ci, nous mènera vraiment de Longbourn à Pemberley. Par contre, il est illusoire de penser que ce sont les chemins les plus courts qui seront les plus fréquentés. Il semble plutôt que, la nature humaine étant ce qu’elle est, on doive inéluctablement, ou presque, emprunter les chemins longs et sinueux. C’est pourquoi, en cours de route, on ne sera pas surpris d’éprouver une grande sympathie pour George Knightley ou Henry Tilney, à moins que ce ne soit de l’exaspération envers cette chère Caroline Bingley ou sa délicieuse amie Augusta Elton. Et que dire des méandres dans lesquels se retrouveront Elizabeth Bennet et Fitzwilliam Darcy? Chose certaine, il nous apparaîtra clairement que le monde est plus petit qu’on ne se l’imagine, car de nombreux personnages se croiseront sans savoir qu’un fil ténu les lie à une connaissance, à un invité ou même à un simple passant…